Gérer efficacement l’irrigation des cultures de pommes de terre

 

En France, la production de pommes de terre atteint 8 millions de tonnes et représente un chiffre d’affaires de 4,9 milliards d’euros [1]. Cette culture exige des besoins en eau importants, car la sécheresse provoque une baisse du rendement et des récoltes. Le stress hydrique a également des conséquences négatives sur la qualité des tubercules. L’irrigation doit donc être un point de vigilance accru pour tous les agriculteurs de cette filière. Cet article vous aidera à optimiser l’arrosage des pommes de terre et vous présentera les différentes techniques d’irrigation.

Connaître les besoins en eau des pommes de terre

Les pommes de terre sont des plantes aux racines peu profondes et donc sensibles à la sécheresse. Les apports en eau varient selon le stade de développement.

Les différentes phases de croissance des pommes de terre sont :

  • la levée ;
  • la floraison ;
  • le grossissement des tubercules ;
  • le défanage.

 

C’est au stade du grossissement des tubercules que la sécheresse engendre le plus de problèmes. En effet, le manque d’eau augmente la teneur en matière sèche des pommes de terre. Cela les rend sensibles aux chocs et provoque des noircissements internes.

D’autres facteurs influencent les besoins en eau comme la taille et la variété des plants, le type de sol, la densité de plantation et les conditions météorologiques.

 

Planifier l’arrosage des pommes de terre

La gestion de l’irrigation assure le volume de récolte et le rendement des cultures. La fréquence d’arrosage et les quantités d’eau doivent donc être planifiées.

La fréquence d’arrosage

Le sol dans lequel les plants sont cultivés doit être humide, mais pas détrempé. Un pilotage précis de l’irrigation avec des outils comme des sondes facilitera la prise de décision. L’arrosage doit être régulier en particulier pendant la période estivale. Il doit être programmé tôt le matin ou en fin d’après-midi. En effet, en pleine journée, les gouttes d’eau chauffées par le soleil endommagent les feuilles. Arroser durant la nuit favorise le développement des maladies, car les plants mettent plus de temps à absorber l’humidité.

 

Les quantités d’eau à apporter

Si un manque d’eau provoque un stress hydrique et a des impacts négatifs sur les productions, un excès d’eau est tout aussi défavorable à cause du risque de développement de champignons comme celui du mildiou.

Les quantités d’eau à fournir dépendent du stade de croissance de la pomme de terre. Au stade de levée, il faut limiter les apports à 15 ou 20 mm d’eau par semaine. Ensuite, une dose hebdomadaire de 20 à 30 mm d’eau permet de couvrir les besoins en eau. Ces quantités doivent être adaptées au type de sol et aux conditions climatiques.

 

Les méthodes d’irrigation des pommes de terre

Les techniques utilisées pour l’arrosage des pommes de terre dépend de plusieurs facteurs.

Les pivots

Il est tout à fait possible d’utiliser un pivot central pour irriguer les cultures de pommes de terre. Ce système convient aux grandes parcelles. Il est plus efficace que les canons enrouleurs et moins exigeant en main-d’œuvre. Les tubes métalliques des pivots doivent être fabriqués avec de l’acier suffisamment épais et de bonne qualité pour résister aux déformations que pourraient causer les butées du sol. Les équipes de France Pivots sont à votre disposition pour vous conseiller si vous souhaitez vous équiper d’un pivot central d’irrigation.

 

Les pommes de terre sont des cultures très sensibles à la sécheresse et au stress hydrique. Les rendements et la qualité des récoltes dépendent d’un pilotage précis des apports en eau. Le système d’arrosage des pommes de terre doit donc être choisi afin de faciliter la conduite de l’irrigation. Les spécialistes de France Pivots seront à même de vous conseiller en fonction de vos projets et pourront vous apporter des solutions adaptées à vos besoins et votre budget. Contactez-les dès à présent pour bénéficier de leur expertise.

 

Sources :

[1] Synthèse conjoncturelle n° 411, juillet 2023, Service statistique ministériel de l’agriculture.

 

 

 

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