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Déconstruire 5 préjugés sur l’irrigation des cultures

Le réchauffement climatique rend la société soucieuse de l’environnement. Chaque secteur d’activité est scruté et fait parfois l’objet d’idées reçues tenaces. L’irrigation des cultures ne fait pas exception. Pourtant, les agriculteurs sont conscients des impacts du changement climatique. Ils cherchent à préserver les ressources en eau tout en maintenant l’activité agricole nécessaire à la sécurité alimentaire des Français. Découvrez dans cet article 5 idées reçues fréquentes sur l’irrigation et les réponses pour les combattre.

 

Idée reçue n° 1 : La France manque d’eau

Non, la France ne manque pas d’eau. Chaque année, 197 milliards de m³ [1] sont apportés par les précipitations et les fleuves et rivières des pays voisins. Nous prélevons environ 31 milliards de m3 [2] pour la distribution d’eau potable, les activités industrielles, l’agriculture, etc.

La France n’est pas en situation de stress hydrique. Cependant, les ressources en eau ont diminué de 14 % entre la période 1999-2001 et la période 2002-2018 [1]. De plus, 60 % de la consommation [2] a lieu en été, saison où les besoins sont élevés. La fréquence des restrictions est en augmentation depuis ces dernières années. Il est donc indispensable de mettre en place une gestion de l’eau durable afin de préserver la disponibilité de la ressource.

 

Idée reçue n° 2 : L’irrigation des cultures gaspille l’eau

Ces vingt dernières années, de nombreuses innovations technologiques ont permis d’améliorer les systèmes d’irrigation et de diminuer la consommation d’eau :

  • perfectionnement des installations, comme les pivots, favorisant une répartition uniforme de l’eau sur les parcelles ;
  • utilisation d’asperseurs basse pression, pour fournir une pluviométrie plus fine et limiter les pertes par évaporation ;
  • développement des outils d’aide à la décision (sondes, etc.) et de télégestion pour piloter précisément l’irrigation ;

 

L’investissement dans du matériel moderne et performant maximise l’efficience de l’eau (rapport entre la quantité d’eau apportée et la quantité d’eau utilisée par la plante). Les fuites sont également plus rares grâce à la conception des pivots et des rampes avec des tuyaux métalliques robustes en acier galvanisé. En grande culture, le passage d’un enrouleur à un pivot d’irrigation permet de réaliser des économies d’eau de 10 à 20 % [3].

 

Idée reçue n° 3 : Le maïs est la plante qui consomme le plus d’eau

Les idées reçues autour de l’irrigation des cultures, et en particulier du maïs, sont nombreuses. Celui-ci est souvent perçu comme une culture très gourmande en eau.

Il faut 238 litres d’eau pour produire 1 kg de maïs fourrage et 454 litres pour 1 kg de maïs grain. En comparaison, le blé nécessite 590 litres, le soja 900 litres et le riz de 1600 à 5 000 litres [4].

La mauvaise image du maïs vient du fait que les besoins en eau de la culture du maïs sont les plus importants en été. Le blé, quant à lui, a surtout besoin d’eau en hiver, lorsque la ressource est abondante et l’irrigation inutile. C’est pour cela que le maïs représente 41 % des cultures irriguées [5]. C’est cependant une plante économe en eau et capable d’absorber plus de carbone que le blé ou le soja.

 

Idée reçue n° 4 : L’agriculture est l’activité la plus consommatrice d’eau

 

En France, l’eau douce répond à plusieurs usages :

  • production d’eau potable ;
  • refroidissement des centrales nucléaires ;
  • usages industriels ;
  • agriculture ;
  • alimentation des canaux.

 

Près de 45 % des prélèvements sont destinés au refroidissement des centrales nucléaires. L’agriculture ne représente que 11,6 % des prélèvements en 2020 [6]. 80 % de cette eau [7] est destinée à l’irrigation. Elle sera intégrée dans notre alimentation ou celle du bétail. L’utilisation d’eau en agriculture est donc indispensable pour conserver notre sécurité alimentaire.

 

Idée reçue n° 5 : L’irrigation détruit l’environnement

L’irrigation des terres agricoles est parfois perçue comme un facteur de destruction de l’environnement. C’est loin d’être le cas. Elle rend possible des volumes de production végétale suffisants sans augmenter la surface des parcelles agricoles. De plus, les plantes correctement arrosées ont un métabolisme qui leur permet de fixer davantage de carbone par photosynthèse. Les champs irrigués deviennent alors des puits de carbone.

 

Une agriculture sans eau est impossible. L’irrigation des cultures est indispensable pour sécuriser les productions végétales. Les irrigants sont conscients de leur rôle à jouer dans la préservation des ressources. La modernisation des équipements d’irrigation est un moyen d’action important. Nos équipes sont à votre disposition pour vous conseiller un pivot d’irrigation fiable et durable, adapté à vos besoins et à votre budget. Contactez-nous dès à présent et profitez de notre expérience et de notre savoir-faire pour une irrigation performante !

 

Sources

[1]  Évolutions de la ressource en eau renouvelable en France métropolitaine de 1990 à 2018. (s. d.-b). Données et études statistiques pour le changement climatique, l’énergie, l’environnement, le logement et les transports.

[2] Eau : ressource et utilisation. (s. d.). Données et études statistiques pour le changement climatique, l’énergie, l’environnement, le logement et les transports.

[3] Wittling, C. S. (2017). Évaluation des économies d’eau à la parcelle réalisables par la modernisation des systèmes d’irrigation.

[4] Usages : consommations agricoles. (s. d.). Centre national de la recherche scientifique

[5] Irrigants de France | Maiz’Europ ». Maiz’Europ’

[6] Les prélèvements d’eau douce en France en 2020 – Notre-Environnement.

[7] Part des prélèvements en eau par l’agriculture destinés à l’irrigation | Économie Eaufrance. (s. d.). Économie Eaufrance

 

 

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